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Avez-vous déjà dormi dans un laboratoire de cocaïne abandonné ? Randonné 3 heures à travers la jungle pour atteindre des lagunes infestées de peacock bass ? C’est ce qui m’est arrivé dernièrement en Colombie !

Il y a trois ans, lors d’un premier voyage en Colombie au bord du Pacifique, non loin du Panama où nous étions partis pêcher des poissons coqs, des cuberas et des sailfishes, nous avions rencontré un jeune Colombien nommé Alberto. Autour d’un délicieux ceviche et de quelques verres, celui-ci nous avait montré des photos d'énormes pavones, payaras, sardanitas, pacus et autres poissons de la jungle colombienne.  C’était parti ! Avec mes amis John et Stu, nous avons longuement préparé notre voyage et constitué un groupe de pêcheurs motivés par la poursuite de tous ces poissons amazoniens… Parés pour l’aventure ! 

 

Premier essai sur un affluent du rio Guaviare

Début février 2019, je pars seul la première semaine. Quel voyage ! Vol Heathrow – Bogota, courte nuit dans la capitale, 3 heures d’autocar jusqu’à un petit aérodrome, vol chaotique dans un DC3 rempli de poulets vivants, de poisson séché et de sacs de ciment, arrêt dans la jungle, 5 heures de bateau sur le rio Guaviare et me voilà enfin arrivé devant le Mapiri Lodge, joli petit camp au cœur d’une région jusque-là contrôlée par les FARC et les narcotrafiquants…C’est la fin de la saison sèche, le rio principal est très bas et ses affluents à sec, ce qui interdit l’accès en barque aux lagunes où se concentrent les pavones (peacocks). Il me faut marcher en portant mon matériel dans une chaleur et une humidité écrasantes, avec les mouches, les énormes fourmis agressives, les serpents, les caïmans… Quelle expérience !

Au bout de quelques jours le niveau de la rivière est si bas que pêcher devient impossible. Les anciens n’ont pas vu cela depuis plus de 35 ans, me dit-on. Avec l’unique antique téléphone du village, j’arrive à joindre mon contact Colombien pour changer les plans en urgence ! Mes amis arrivent à Bogota dans quelques jours, pas question qu’ils me rejoignent ici. Nous irons finalement sur le fleuve Orénoque ! 

 

Les payaras des rapides

Retour à Bogota, changement d’avion, une heure de vol, 4 en Jeep sur une piste en terre et encore 4 en bateau. En chemin, arrêt dans un grand rapide de l’Orénoque où la jeune et jolie Camilla, l’amie de mon guide Gabriel, capture trois payaras (poissons chiens) pendant que j’en loupe 7 ! Au camp, je retrouve Alberto et John arrivés la veille ; ils ont déjà attrapé des peacocks approchant les 20 livres et perdu des plus gros ! Le camp est rustique - des tentes avec ventilateurs - mais la cuisine est excellente.

La pêche des peacocks va être fantastique… Tout le monde prend de magnifiques pavones entre 15 et 20 livres. Je ne vous raconte pas le nombre de gros poissons que j’ai loupé ; j’ai battu tous les records de ce côté là ! Le dernier jour, de retour dans les rapides, la pêche sera littéralement irréelle avec les grosses sardinatas et les payaras ! Ce voyage restera l'une des meilleures expériences que j'ai jamais vécues !    

Colin Belton

Angleterre

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