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10 heures d’avion depuis Paris et 4 heures de route, nous arrivons avec mon fils Quentin au bord du Pacifique, où Christian Chatard, le propriétaire du lodge Buena Vista Sport Fishing et Eric Legris, le guide de pêche, nous accueillent.

La première journée est libre et après inspection avec Eric de notre matériel, je suis rassuré sur notre équipement.

Le lendemain, solide petit déjeuner à 5h30, puis direction la plage pour embarquer avec Christian. Sitôt sortis de la baie de Samara, nous mettons à l’eau des lignes de traîne pour capturer des bonites qui serviront d’appâts. Après seulement quelques minutes, l’une des lignes siffle… Cela semble lourd et nous amenons au bateau. Une tortue ! La pauvre est empêtrée dans un morceau de filet de pêche que notre leurre a accroché. Nous lui rendons rapidement sa liberté et conservons le morceau de filet à bord du bateau… Puis nous attaquons au popper et Quentin prend d’entrée une belle carangue. Nous partons ensuite jigger et enregistrons quelques prises de vivaneaux, coryphènes et belles pélamides, sans compter la grosse touche d’un poisson inconnu qui nous rendra le jig tout tordu…

2ème jour : Christian décide de nous initier à la pêche au moulinet électrique à la calée, aux appâts (bonites, sardines et calamars) et par 100 m de fond. Nous enchaînons mérous et « congrillos », sorte de grosses mostelles, et comptons aussi quelques casses retentissantes !

3ème jour, nous partons avec Eric pour la pêche au large où nous sommes accueillis par un ballet de centaines de dauphins. Les thons jaunes sont là également et nous en capturons un d’une dizaine de kilos au lancer… juste le temps pour qu’un sailfish attaque une de nos lignes, puis la casse avec son rostre après quelques minutes de combat !

Le 4ème jour commence très fort. Quentin pêche avec un jig de 60 g et après une lourde touche et une bagarre épique, il amène au bateau un mérou d’environ 30 kg ! L’après-midi va nous amener un festival de poissons coqs. Nous en prendrons sept (de 12 à 20 kg estimés), toutes techniques confondues, vif au ballon, popper et jig. Après de formidables bagarres, tous seront remis à l’eau.

Dernière sortie, Christian propose de repartir au large tenter notre chance. Nous retrouvons les bancs de dauphins et les chasses de thons. Soudain, alors que Quentin s’apprête à lancer un leurre vers les thons jaunes, une ligne hurle à l’arrière : un marlin bleu estimé à 300 livres a pris un leurre au cul du bateau. Après un combat de 30 minutes partagé avec mon fils, je le ramène pour la photo souvenir avant de le relâcher. La journée touche à sa fin et nous rentrons tranquillement, sachant que tant qu’il y a un leurre dans l’eau, tout peut arriver… Et effectivement, sur une cassure de fond, nous capturons notre dernier poisson, un sailfish d’environ 90 livres. Au moment où l’avion du retour prend son envol, je revois encore notre beau marlin bleu bondir hors de l’eau…

Thierry Sable

95490 Vauréal

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