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Les gros peacock de Colombie

Depuis quelques années, pour moi comme pour beaucoup d’autres, l’Amazonie est devenue une destination de pêche incontournable.

Dernièrement, mon choix s’est porté sur la Colombie et ses rivières encore préservées. J’avais en effet entendu parler d’un rio protégé ou vivaient de gros peacock bass, le rio Mataven...

Avant le départ, nous sommes prévenus, l’utilisation d’hameçons triples est interdite. La perspective de les changer sur tous les leurres ne m’a pas réjoui dans un premier temps, mais je n’ai pu que saluer ce règlement après les explications du chef de la communauté des indiens Piaroas. Tous les poissons seront remis à l’eau. Ils préservent le bon équilibre de la faune et la flore qui les entourent. J’ai réussi à convaincre mon ami Christophe de m’accompagner dans cette aventure. Après des centaines de messages échangés, les cannes sont dans le tube, les moulinets sont remplis, les boîtes de pêche pleines (trop ?) et nous sommes prêts pour l’aventure colombienne !

Dès le premier jour, cette belle amitié est couronnée par un doublé de gros peacocks !
 14 livres pour Christophe et 16 livres pour moi.

Nous avons eu une semaine sans pluie et particulièrement chaude. Les matinées étaient propices aux leurres de surface mais l’après-midi,
les poissons cherchant un
peu de fraîcheur, nous devions aller les chercher plus en profondeur dans les lagunes avec des bucktail jig et des minnows. L’expérience des piroguiers
 et des guides locaux nous a permis d’être toujours au bon endroit au bon moment ! Leur capacité à repérer les poissons au loin est sidérante, mieux que nous avec nos lunettes polarisantes dernier cri !

Nous avons vécu une journée inoubliable avec Jean François lors de laquelle 12 poissons entre 18 et 24 livres ont été pris en photo !

Nous avons même perdu 
le compte des poissons de moins de 16 livres... Indécent ! Ce mot résume bien notre séjour sur le rio Mataven. Sur le retour nous avons fait un arrêt dans les rapides de l’Orénoque.
 À mon cinquième lancer, touche violente, le poisson
se se défend de belle manière. Après quelques minutes, 
j’ai le plaisir d’admirer 
mon premier poisson vampire.

Le Rio Mataven est sauvage et l’empreinte de l’homme peu visible. C’est ce qui a permis que notre pêche soit d’aussi bonne qualité. Chaque pêcheur a au minimum attrapé un spécimen de 15 livres et de nombreux poissons de 20 livres (et même plus) ont été relâchés durant cette semaine. Nous avons quitté la Colombie avec un pincement au cœur et l’envie de revenir rapidement pour découvrir d’autres endroits secrets...

Martin Content Christophe Contassot

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