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Une semaine au lodge Kasa Afrikana en Guinée-Bissau

Récit paru dans VDP n°135 (Juin-Juillet 2019)

 

Arrivés à Bissau, nous sommes chaleureusement accueillis par Cissé, le réceptif du lodge Kasa Afrikana. Après une nuit dans la capitale, nous embarquons le lendemain matin pour l’île de Bubaque, un transfert qui nous permet de découvrir ces îles sublimes.

Nous arrivons en fin de matinée au lodge, accueillis par Gilles et son épouse Tina qui nous ont préparé un bon repas de bienvenu. Situé à 1 km du village, l’hôtel est tout confort avec piscine et bar, un personnel chaleureux aux petits soins. Bref, tous
les ingrédients pour passer d’excellentes vacances.

Mais... Pas de sieste au programme ! Nous déballons le matériel et le marin Adama nous attend pour une première après-midi de pêche. Sur
les conseils de Gilles, nous testons le light jigging et quelques carangues sont au rendez-vous.

Nous allons pêcher 7 jours et demi. Toutes les techniques sont possibles aux Bijagos. Pour notre part, nous pratiquerons essentiellement le lancer au popper et au stickbait. Aux dires de certains, la Guinée-Bissau est une destination de pêche fine et de poissons de tailles modestes. Nous allons très vite comprendre que tout cela n’est pas totalement vrai ! Philippe et moi-même sommes équipés de cannes plus puissantes que ce qui est préconisé d’habitude. Nous décidons de rester fidèles à nos habitudes de pêche, d’autant que nos marins connaissent les spots comme leurs poches ; ils nous conseillent en fonction des marées et nous nous apercevons vite que le poisson est bien là !

Sur les têtes de roche

Nous découvrons une multitude de sites accueillant des carpes rouges très agressives et de taille respectable qui attaquent nos poppers et plugs. De temps en temps, autour de ces mêmes rochers, les carangues sont de la partie, parfois une solitaire de belle taille, parfois de véritables bancs de plusieurs individus se ruant sur nos poppers jusqu’au bateau. Philippe réalisera un fantastique coup de canne sur une belle hippos sur fil de 30 livres. Du vrai sport !

Les bancsde sable

À environ deux heures de navigation du lodge,
 nous distinguons au loin d’immenses gerbes d’eau
et des centaines d’oiseaux
 au milieu de nulle part.
 Dès le premier lancer, mon plug Sag est avalé par une carangue longues nageoires 
et Philippe est lui aussi en combat. Nous allons réaliser un nombre incalculable de doublés de carangues ce jour- là. La frénésie passée, nous mettons le cap sur l’épave aux cheminées. Un site un peu irréel au milieu de l’océan...

Ce jour-là, le poisson n’était pas particulièrement présent mais quelques barracudas et liches seront capturés avant de repartir en direction des bancs de sable ; ô surprise, les carangues sont parties pour laisser place à des barracudas aux tailles parfois surprenantes : doublés, casses, décrochés, chandelles devant le bateau, un véritable spectacle halieutique s’offre à nous !

La boîte à leurres se vide au fil des heures au contact de ces barracudas,
 ça fait partie du jeu ! Nous rentrons le soir lessivés 
par cette journée magique 
et l’envie nous saisit de programmer une deuxième journée sur les bancs de sable. Avec 20 cm de câble montés devant les leurres, la revanche est assouvie et la journée exceptionnelle en terme de prises de gros barracudas et de carangues !

Pêche à pied en bord de plage

Personnellement, la pêche du bord aux leurres est ce que je préfère. Habitué à l’Océan Indien avec les terribles ignobilis, je vais trouver ici des adversaires tout aussi coriaces. Muni de leurres bien lestés (Flapper, Titans, Dumble pop) pour atteindre des distances respectables, il nous faut popper fort avant d’avoir la chance de voir un dos argenté fendre l’eau à toute vitesse et son popper englouti dans une gerbe d’écume. Sur chaque plage explorée, nous allons vivre des moments de folie sur des superbes carangues. D’autres espèces seront prises du bord : pompanos, carpes rouges, liches... Et tout ça dans des paysages magnifiques ! Je garde en mémoire l’attaque dans moins d’un mètre d’eau d’une carangue se reprenant à deux fois pour avaler mon Titan. Après un rude combat, j’ai échoué ce beau poisson de 20 kilos sur la plage pour avoir le plaisir de le saisir dans mes bras et immortaliser le moment. Le rêve de beaucoup de pêcheurs...

En conclusion, pour celui qui n’a pas peur de popper pendant des heures sous un soleil de plomb, les Bijagos restent une destination de premier ordre pour le lancer. Pour les accompagnant(e)s, l’île de Bubaque n’est pas
en reste de découvertes et Kasa Africana propose une virée avec visite du village de Bruce et de sa magnifique plage ou l’on peut pique-niquer ou s’accouder au bar d’un camping-restaurant fondu dans la nature. Le club de pêche propose également des excursions dans des îles voisines - toutes sauvages et splendides - encadrées par des marins.

Le village est à seulement
 10 minutes à pied et vaut le détour pour rencontrer la population chaleureuse et faire quelques achats très originaux. Bilan : un séjour de pêche exceptionnel et une organisation très pro... Merci Gilles et Tina et merci aux guides !

 

Christophe Durand

13150 Tarascon

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