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Ils en reviennent, ils racontent…

 

Madagascar

Séjour mixte en catamaran et lodge

 « Partir un jour, revenir toujours », telle est la réalité du pêcheur exotique atteint de cette maladie incurable qui fait qu’à peine rentré d’un trip il songe déjà à repartir... Avec ses copains, car sans d’excellents compagnons de pêche il n’y a pas de bons trips ! Cette année, c’était encore à Madagascar.

Après avoir fait d’excellentes pêches itinérantes à Madagascar en 2016 au nord de Nosy Bé, puis en 2017 très au sud de Nosy Bé, en mars 2018 notre séjour a été perturbé à cause du très mauvais temps et nous avions une revanche à prendre !
Contrairement aux années précédentes où notre base hôtelière était à 100% un catamaran, cette année nous avons décidé de ne faire de l’itinérant que 4 jours et de résider les 6 jours suivants au lodge du Courrier Ampasindava, propriété de Gilles Laforge et dont Thierry Gomez notre guide (Sport-Fishing Adventures)
a l’exclusivité. J’ai fait la connaissance de Thierry en 2018 au salon de Clermont- Ferrand et le courant était très bien passé, ce qui ne veut pas dire que nous avions été mécontents du fameux Commando de Tropical Fishing et de Renaud Truel, loin s’en faut !

La phase« préparations »

Mes potes Jean-Paul, Christian, et moi, Gérard, sommes armés jusqu’aux dents en termes de matos mais nous ne résistons
pas à l’ attrait de quelques nouveautés... « Gégé, ne partez pas à Mada sans ce leurre, c’ est une tuerie sur les thons jaunes... Quoi, vous n’avez pas encore ces assists VMC pour armer vos slow jigs ? Ressaisissez-vous... ».

Finalement on achète et nous aimons çà ! Avant le départ, les derniers jours sont consacrés à la préparation des valises et ça n’est pas une mince affaire, il faut faire des choix. Sur 60 leurres emportés,10 seulement vont toucher l’eau...


Même si nous sommes addicts au popping, le slow jigging est entré dans nos vies, ce qui impose l’achat de kilos de bagages supplémentaires chez Air Austral (pour arriver à 38 en soute !).

Bien entendu nous avons consulté les sites Windy
et Ventusky pour savoir ce qu’il en sera de cette météo qui a tendance à réserver de grosses surprises pas toujours bonnes ces dernières années. Si l’angoisse de l’écrivain est de se retrouver devant la page blanche, l’inquiétude du pêcheur pourrait être de savoir s’il saura s’adapter à celle du moment ; mais nous partons toujours en accordant une grande confiance à nos leurres et à notre guide.

La phase« action »

En partant du principe
qu’un leurre dans l’eau est bien plus ef cace que celui qui reste dans un sac, il ne faut jamais rien lâcher sur
un bateau même quand les attaques se font attendre ; patater avec pugnacité est parfois la clé du succès et c’est ce que nous avons
fait !

Avec Thierry, pas question de faire la grasse matinée, tous les jours nous prenions le petit-déjeuner à 5h30 et à 6h30 au plus tard nous étions en activité jusqu’au soir à la tombée de la nuit.
Petite pause pour le déjeuner pendant que les cannes de traîne de Thierry étaient mises en activité, dont une équipée d’un gros tambour tournant manivelle à droite, un cauchemar quand on
a l’habitude de mouliner poignée à gauche, n’est-ce pas Christian ! Curieusement, lors de ce trip les gros leurres n’ont pas été efficaces ; c’est tellement vrai que pêcher qu’avec un Buské 140 qui pèse 170 g armé ne servait à rien sinon à faire savoir au jeune homme de 77 ans que je suis qu’à défaut d’être épuisant il faut quand même tirer dessus pour bien l’animer avec une TRSH.
J’aime bien le Rapala Xplode ; en début de
session je lui dois une
GT et 3 attaques dans la foulée. Le Halco Roosta
195 n’intéressait pas les GTs, par contre le 165 oui,
et Jean-Paul qui en avait un en a fait l’expérience, plusieurs GTs y ont goûté. Il avait également acheté des Xorus Asturie avec lesquels il a pêché deux belles carpes rouges, les seules de cette session... Il était d’ailleurs comme un lion qui surveille son morceau d’antilope, il ne fallait surtout pas s’approcher de ses Xorus !

Jean-Paul aurait bien voulu prendre une photo de cet énorme thazard qui, dans un colossal bouillonnement, a attaqué son K-Ten au pied du bateau... Combat qui hélas ne s’est pas éternisé à cause de sa canne trop light. Christian a souvent pris ses GTs avec un petit popper fabriqué par le crafter Denis Desbuards de Bigfishs, petit mais poppant admirablement bien avec sa tête creuse ; il s’est aussi payé le luxe de prendre une belle GT avec une petite cuiller de quelques centimètres armée d’un tout petit triple... Certains ouvrent des Owner ST76, lui s’en est très bien sorti avec son triple mais il était temps que la GT arrive au bateau ! Quelques GTs ont succombé à l’attrait d’un pencil popper Heru Skipjack et ma plus belle prise en 50 lb dans peu d’eau, l’a été avec un petit Bobara de 55 g. Une GT ne prend jamais beaucoup de l mais celle-ci m’a prouvé le contraire et merci à Thierry d’avoir fait le nécessaire pour éviter la casse !

J’ai bien aimé également l’excellent stickbait
Halco Slidog 150 à qui
je dois quelques poissons dont un beau thazard... Malheureusement, je n’en avais qu’un, et un autre thazard me le volera !

Le slow jigging

Nous adorons le popping mais pour espérer pêcher une belle variété de poissons, seul le jigging le permet.
Si le speed jigging reste le champion du démonte-bras (surtout quand l’animation est réalisée canne sous le bras à vitesse grand V), personnellement je préfère le slow jigging qui, tout
en permettant la prise de beaux poissons, est bien plus adapté à de vieilles épaules ! Le jig Gomoku Kensaki a prouvé qu’il était très bon et bien armé avec ses VMC. Deux jolis vivaneaux têtus pour Jean-Paul, des mérous étoilés pour Christian, un babone pour moi et surtout un très joli thon à dents de chien pris en PE 2.5 et avec un bas de ligne Fisherman 60 lb. Pourquoi faut-il que l’Océa Jigger 2001 acheté
en 2017 n’émette aucun son lorsque le poisson prend du l, c’est pourtant jouissif le bruit d’un frein qui chante ! Ce TDC en a pris, du l, et lorsqu’il est arrivé au bateau avec les deux petits assists du Gomoku plantés dans sa gueule bien fournie en dents, je crois en avoir tiré une certaine fierté ! Je dois aussi à Thierry un beau combat sur un joli cobia qui a eu le tort de s’intéresser à un jig Orion affublé d’un octopus.

Nous garderons de ce trip de magnifiques souvenirs, comme ces rorquals bien occupés à se goinfrer de poissons fourrages à quelques mètres de notre speed boat, spectacle hors norme qui a duré plusieurs minutes, ou encore ces dizaines de dauphins qui marsouinaient autour du bateau, certains semblant nous regarder d’un œil malicieux... C’est le genre de plaisir des yeux que peut offrir Mada !

 

Gérard Sacco

69570 Dardilly

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