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Après un séjour compliqué en 2019 puis des mois d’incertitude et de nombreuses péripéties dues à la pandémie du covid-19, nous revoilà enfin, en décembre dernier, dans cette île des Antilles, partagée entre Français et Néerlandais... !

Pour la première fois, et après plusieurs séjours en compagnie de notre mentor Tony, nous sommes livrés à nous même, tous les deux seuls, face à la mer des Caraïbes sur notre propre bateau. Ici, pas de camp de pêche... Dès notre arrivée, nous prenons contact avec des pêcheurs locaux pour avoir une idée des conditions du moment. Le constat est unanime : « les poissons
ne sont pas là ! ». Autant dire qu’après tant d’efforts, notre confiance en a pris un coup... Mais certainement pas notre motivation !

Premier jour

Après une courte nuit, c’est l’heure d’aller en mer ! Notre objectif est clair : prendre au moins un wahoo ! Après 20 minutes de traîne, le Tiagra se met à chanter, à notre grande stupéfaction, et le combat commence.
C’est lourd, il semblerait que l’on tienne notre premier wahoo. Après un beau combat que l’on se partage, le poisson arrive au bateau. Cédric, le plus expérimenté de nous deux, se saisit de la gaffe. Le wahoo est bien positionné. Cédric pique le poisson. Problème : la gaffe télescopique se casse et finit à l’eau.

Ne sachant que faire, il décide « courageusement » de se saisir de la queue du poisson et de le remonter à bord à mains nues. Malgré un premier essai infructueux, il ne lâche rien et retente sa chance... ça marche et c’est l’explosion de joie sur le bateau, cris, accolades... ! L’objectif est atteint : après seulement une heure de pêche, un wahoo de 15 kilos est à bord !

Deuxième jour

Fort de notre succès de
la veille, nous décidons
pour cette sortie de tenter notre chance au jig. Cette méthode étant peu pratiquée sur l’île, nous ne savons
pas trop où nous mettons
les pieds... Mais il ne faut pas longtemps avant que le sondeur nous décide à mettre nos jigs à l’eau au-dessus d’une épave française.
Les poissons sont là ! Première touche et
premier poisson : une carangue pompano pour moi, suivie par une belle bonite pour Cédric. Le jigging fonctionne ! Nous continuons avec un beau spanish mackerel et... Quelques jig perdus.

« Il y a des poissons à grandes dents à Saint-Martin » !


Sur le chemin du retour, nous tentons à nouveau notre chance à la traîne
et ressortons notre arme désormais favorite, un poisson nageur « australien »... Même leurre, même endroit, même résultat que la veille ! Un wahoo de 16 kg ! Autant dire que nous sommes plutôt fiers de pouvoir annoncer à nos amis sur place que nous avons du poisson pour eux !

Troisième jour

Les nouvelles se répandent plutôt vite sur l’île et les locaux se sont décidés à sortir en mer. Ce matin-là, nous sommes invités pour une partie de pêche sur le bateau de Tony. Arrivé
sur sa zone favorite et
après quelques minutes de navigation, Tony nous fait part de ses doutes pour la journée : « Ti Mâle, c’est pas bon, le courant fait Est » ! C’était sans compter sur notre leurre fétiche, qui lui fait prendre un wahoo d’entrée de jeu... Il est scié ! La glacière se remplit de poisson en tout genre : skipjack, vivaneau pris au moulinet électrique dans 280 m d’eau, et des wahoos...

Quatrième jour

Aujourd’hui, cap sur Saint Barth pour rejoindre un autre tombant et quelques points intéressants pour le jigging. La journée commence par un thazard qui nous régale d’un saut impressionnant sur un balaou. Le spot jigging n’est pas productif mais nous comprenons pourquoi en découvrant trois gros requins qui tournent autour du bateau… moment particulier ! Le soir, au retour, voyant des frégates au loin, nous décidons de remonter les cannes et de foncer dessus ; ça saute, les thons sont là et c’est que du bonheur ! Nous ne tardons pas à prendre quelques jolis thons noirs et des skipjacks, entre autres...

Dernier jour

Petit concours de jigging pour nous départager et finir en beauté ce voyage. Nous nous rendons sur une zone propice, une épave immergée à 40m de profondeur. Ça mord ! Nous jiggons en canne 50 lb avec des jigs
de 150 à 200g et nous prendrons plusieurs sortes
de carangues, des pompanos, des carangues gros yeux, des barracudas... bref un régal. Dernière dérive : un gros départ, un beau combat en light et, à l’arrivée, un gros requin ! Quelle belle note pour clôturer ce voyage !

Cédric et David

Suisse

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